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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/121

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mais tout le monde me demandait ce que c’était. Je lui en ai parlé et elle m’a offert cette chaîne et me l’a fait porter autour du cou. »

Les agapes terminées, les plats aphrodisiaques épicés, les boissons fortes, les conversations joyeuses, réveillèrent à nouveau nos désirs endormis. Peu à peu, les positions sur chaque sopha devinrent plus provocantes, les plaisanteries plus obscènes, les chansons plus lascives ; l’hilarité était plus grande, les cerveaux étaient tous en ébullition, la chair picotait d’un désir nouvellement éveillé. Presque tous les hommes étaient nus, chaque phallus était rigide et dur ; c’était un véritable pandémonium de débauche.

L’un des invités nous montra comment faire une fontaine de Priape, ou la bonne façon de siroter des liqueurs. Il demanda à un jeune Ganymède de verser un filet continu de Chartreuse d’une aiguière d’argent à long bec sur la poitrine de Briancourt. Le liquide coula le long du ventre, à travers les petites boucles des poils noir de jais parfumés de rose, tout le long du phallus, et dans la bouche de l’homme agenouillé devant lui. Les trois