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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/133

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Cette affaire et une autre qui s’est produite peu après ont jeté un froid sur nous tous et ont mis fin, pour un certain temps, aux symposiums de Briancourt.

— Et quelle était cette autre affaire ?

— Un événement que vous avez probablement lu, car il a été publié dans tous les journaux à l’époque où cela s’est produit. Un vieux monsieur, dont j’ai oublié le nom, fut assez stupide pour être pris en flagrant délit de sodomie d’un soldat, une jeune recrue robuste récemment arrivée de la campagne. L’affaire fit grand bruit, car ce monsieur occupait une place importante dans la société et était, de plus, non seulement une personne à la réputation irréprochable, mais aussi un homme très religieux.

— Quoi ! Pensez-vous qu’il soit possible pour un homme vraiment religieux de s’adonner à un tel vice ?

— Bien sûr que oui. Le vice nous rend superstitieux, et qu’est-ce que la superstition si ce n’est une forme de culte obsolète et rejetée. C’est le pécheur et non le saint qui a besoin d’un sauveur, d’un intercesseur et d’un prêtre ; si vous n’avez rien à expier, à quoi vous sert la religion ? La religion n’est pas un frein à une passion qui, bien que qualifiée