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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/179

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et bien humectées, toute cette verge frémissante de plaisir jusqu’à sa racine poilue. Qui qu’elle soit, grande dame ou putain, ce n’était pas une débutante, mais une femme de grande expérience, pour pouvoir chevaucher cette course cythéréenne avec une habileté aussi consommée.

En regardant, je vis que sa jouissance devenait de plus en plus forte : elle atteignait son paroxysme. De l’amble, elle était passée tranquillement au trot, puis au galop ; puis, tout en chevauchant, elle étreignait, avec une passion toujours croissante, la tête de l’homme sur les genoux duquel elle était à califourchon. Il était évident que le contact des lèvres de son amant, le gonflement et le frétillement de son outil en elle, la faisaient frémir d’une rage érotique, aussi partit-elle au galop, ainsi…

“Sautant plus haut, plus haut, plus haut,
Avec un désir désespéré”[ws 1]

pour atteindre le but délicieux de son voyage.

Pendant ce temps, le mâle, quel qu’il soit, après avoir passé ses mains sur les lobes massifs de son derrière, se mit à tapoter, presser et pétrir ses seins, ajoutant ainsi à son plaisir

  1. Note de Wikisource. Cf. E.-A. Poe, Poésie complète, Mercure de France, 1910, Trad. E Mourey, Les Cloches, III, p. 25 Internet Archive.