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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/196

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un seul mot de ce qu’il voulait dire. Après plusieurs tentatives infructueuses, je réussis à comprendre :

« Pardon ! »

« Si je te pardonne, mon ange ? Mais non seulement je te pardonne, mais je donnerais ma vie pour toi ! »

L’expression lasse de ses yeux s’accentua mais, malgré sa gravité, un regard plus heureux apparut. Peu à peu, la tristesse sincère se teintait d’une ineffable douceur. Je ne pus plus supporter ses regards, ils me torturaient. Leur feu brûlant s’enfonçait profondément dans mon âme.

Puis il prononça de nouveau une phrase entière, dont les deux seuls mots que j’ai devinés plutôt qu’entendus étaient…

« Briancourt, lettre. »

Après cela, ses forces déclinantes commencèrent à l’abandonner complètement.

En le regardant, je vis que ses yeux s’embrouillaient, qu’une légère pellicule les recouvrait, qu’il ne semblait plus me voir. Oui, ils devinrent de plus en plus glacés et vitreux.

Il n’essaya plus de parler, ses lèvres étaient