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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/66

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faisait pas trop mal et reçu une réponse négative, il l’enfonça de toutes ses forces.

Le Rubicon était franchi ; la colonne commença à glisser doucement à l’intérieur ; il pouvait commencer son travail agréable. Bientôt, tout le pénis se glissa à l’intérieur ; la douleur qui me torturait s’éteignit ; le plaisir s’accrut encore. Je sentais le petit dieu bouger en moi ; il semblait chatouiller le cœur même de mon être ; il l’avait enfoncé tout entier en moi, jusqu’à la racine ; je sentais ses cheveux écrasés contre les miens, ses testicules se frotter doucement contre moi.

Je vis alors ses beaux yeux se plonger dans les miens. Quels yeux insondables ! Comme le ciel ou l’océan, ils semblaient refléter l’infini. Jamais plus je ne verrai des yeux aussi pleins d’un amour brûlant, d’une langueur aussi ardente. Ses regards m’envoûtaient, ils me privaient de ma raison, ils faisaient plus encore, ils transformaient la douleur aiguë en délice.

J’étais dans un état de joie extatique, tous mes nerfs se contractaient et tressaillaient. Lorsqu’il se sentit ainsi saisi et agrippé, il frissonna, grinça des dents, incapable de supporter un