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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/69

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qu’elles en ont l’occasion. Ma mère chevaucha vraiment un gentleman sous mes yeux. J’étais dans le salon lorsqu’un ami est entré par hasard, et si l’on m’avait fait sortir, on aurait pu éveiller des soupçons. On m’a donc fait croire que j’étais un très vilain petit garçon, et on m’a mis dans au coin, le visage contre le mur. En outre, elle m’a dit que si je pleurais ou me retournais, elle me mettrait au lit, mais que si j’étais sage, elle me donnerait un gâteau. J’ai obéi pendant une ou deux minutes, mais ensuite, en entendant un bruissement inhabituel, une forte respiration et un halètement, j’ai vu ce que je ne pouvais pas comprendre sur le moment, mais qui m’est apparu clairement bien des années plus tard. »

Il soupira, haussa les épaules, puis sourit et ajouta : « Eh bien, assieds-toi là. »

Je fis ce qu’on me demandait. Il s’agenouilla d’abord pour réciter ses prières à Priape, qui était, après tout, un morceau plus délicat à embrasser que l’orteil goutteux du vieux pape, et après avoir baigné et chatouillé le petit dieu avec sa langue, il se mit à califourchon sur moi. Comme il avait déjà perdu sa virginité depuis longtemps, ma verge est entrée en lui bien plus facilement que la sienne ne l’avait fait en moi, et je ne lui ai pas donné la douleur que j’avais