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Page:Tharaud - Dingley.djvu/73

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voitures et ses domestiques blancs et noirs.

« Le pays est sévère, ajoutait le jeune homme. Nous sommes sur les premières pentes des montagnes du Drakenberg. Mais l’air est pur et sain, la maison confortable et même assez plaisante. Dites, je vous prie, à Mistress Dingley que ma mère et ma grand’mère se mettent à sa disposition pour lui faciliter la vie dans ce pays inconnu. Master Archie ne s’y ennuiera pas ; mon petit frère David, qui est à peu près de son âge, sera pour lui un excellent compagnon. Quant à moi, je ne sais encore si j’aurai le plaisir de vous rencontrer ici, car des affaires assez pressantes vont m’éloigner quelque temps. »


Dingley se rendit à Rosendaal.

Cette ferme que les du Toit occupaient depuis deux siècles, était une de ces fermes boers comme il en avait vu des centaines à ses précédents voyages. Des champs verts, bien irrigués par une source puissante jaillie d’un kopje voisin, des parcs d’autruches