Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/31

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autour de son cou et de fines moustaches retombent sur ses lèvres souriantes et charnues. Les filles le voient souvent dans leurs rêves et les garçons l’admirent pour son courage intrépide et son adresse d’archer.

— Eh bien ! Seigneur Mauricet, y a-t-il du nouveau ? demande un vieux paysan.

— Oui, mes amis, répond-il de sa voix sonore, j’ai enfin découvert le voleur qui chaque année pille nos cerisiers en été et vendange nos vignes en automne. Cette nuit, nous nous sommes regardés entre quatre-z-yeux.

— Vous l’avez vu ? s’écrient les gens.