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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/38

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bijoux, c’est toi que je veux !… s’écrie impétueusement Denise, dont les yeux noirs deviennent humides.

Mais tandis qu’elle se dépite, Bastien arrive avec son paquet de cordes. L’opiniâtre Mauricet se fait nouer le câble sur les reins et sous les épaules, assure ses flèches dans l’étui, empoigne son arbalète, embrasse la boudeuse Denise, puis, se tournant vers Bastien :

— Toi, dit-il, attends-moi avec elle sur la berge, et quand tu verras la corde remuer, remonte-moi vivement… Au revoir, à bientôt !

Là-dessus, il se signe, se laisse choir dans le lac couleur d’azur, puis disparaît,