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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/55

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Avant même que le roi eût répondu, Lilia s’était jetée au cou de son sauveur et l’embrassait passionnément. Le père n’eut qu’à ratifier cette volonté si spontanément exprimée et, séance tenante, les épousailles furent célébrées dans le palais, car Mauricet avait expliqué à son beau-père qu’il habitait au bord du lac et qu’il lui fallait remonter sur la terre avec sa jeune femme. En effet, aussitôt après la célébration, les jeunes mariés, escortés par de nombreux porteurs de torches, se hâtèrent vers l’ouverture de la grotte où Mauricet avait posé sa corde contre la grosse pierre ; mais on eut beau