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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/57

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La vie ici-bas est très douce et tu connaîtras les merveilles de notre royaume : nos grottes toutes reluisantes de pierres précieuses, nos prairies de renoncules et nos forêts pétrifiées. Tout cela t’appartiendra, et tu seras mon successeur. Reste avec nous, laisse-moi la consolation d’achever de vieillir auprès de ma fille Lilia…

Mais Mauricet continuait de se désespérer et ne voulait pas entendre parler de séjourner dans la ville souterraine. Ce que voyant, Lilia, qui adorait son nouveau maître par-dessus tout, supplia son père d’imaginer un moyen de les transporter tous deux au pays de son mari.