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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/67

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se tenant enlacés, pénétrèrent dans la salle.

Des lampes et des chandelles de cire éclairaient profusément la pièce, dont une belle table dressée et couverte de victuailles occupait toute la longueur. De nombreux convives endimanchés étaient assis autour de la nappe blanche et, au centre, Denise, en robe de noce, se tenait à côté de Bastien, qui la mangeait des yeux. Dans le fond, un orchestre de flûtes et de violons récréait les oreilles des dîneurs. Au moment où apparurent les nouveaux-venus, on buvait ferme et on trinquait en criant : « À la santé de Denise et de Bastien,