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Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/69

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répondit Mauricet, j’ai tué le serpent qui dévastait nos vergers et nos vignes ; pour prix de ma victoire, j’ai obtenu la main de la fille du roi des Balmettes et je la ramène chez nous… Mon père, voici ma femme, ma chère Lilia que j’adore et que vous aimerez comme votre fille. — Puis il ajouta d’un ton ironique :

— Je vois que vous me pleuriez tous d’une façon fort gaie et que vous ne vous ennuyiez pas trop en m’attendant.

— Dame, reprit le vieillard un peu confus, les semaines se succédaient et tu ne revenais pas… Nous t’avons cru