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Page:Thevet - La France antarctique - Gaffarel, 1878.djvu/277

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continus après auoir eu la première purgation des femmes : iusques à en estre quelques fois bien malades. Ces mesmes iours aussi s’abstiennent de certaines viandes, ne sortans aucunement dehors, et sans mettre pie à terre, comme desia nous auons dit des hommes, assises seulement sur quelque pierre accômodée à ceste affaire.

    à quatorze ans, lesquelles les mères ou parentes faisans tenir toutes debout, leur incisoyent iusques au sang, auec une dent d’animal tranchante comme un cousteau, depuis le dessous de l’aisselle tout le long de l’un des costez et de la cuisse, iusques au genouil : tellement que ces filles auec grandes douleurs en grinçant les dents saignoyent ainsi une espace de temps. » Longue et curieuse dissertation de Thevet sur cette singulière habitude des Brésiliens. (Cosm. univ. P. 946.) — Cf. Orbigny. L’Homme Américain. I, 193.