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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/100

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car la culture de ceux qu’on traite en grand, aux environs des villes, est mieux entendue, quoique imparfaite encore.

Aujourd’hui que l’art du jardinier est fondé sur le raisonnement et l’expérience, qu’il s’est éclairé des découvertes de nos botanistes sur la physiologie des végétaux, tous ces préjugés ont disparu, et l’on est convaincu que, pour obtenir des arbrisseaux vigoureux et de beaux fruits, il faut donner aux Groseilliers une culture raisonnée et conforme à celle qu’on a, jusqu’à présent, réservée à nos plus beaux arbres à fruit.

C’est pour contribuer à détruire ce qui pourrait rester de vieux préjugés sur la culture de cet arbrisseau et l’art de le conduire que nous avons entrepris ce Traité

Nous dirons ce que nous avons appris et ce que nous avons vu : nous exposerons les résultats de notre culture. Puissent les jardinistes apprendre qu’on peut, en cultivant bien le groseillier, obtenir des résultats tels qu’ils deviendront l’ornement des jardins par leurs beaux fruits, et qu’ils pourront procurer un grand avantage aux propriétaires qui envoient leurs récoltes dans les marchés publics.

On ne cultive généralement dans les jardins