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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/102

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et beaux, exige une bonne terre, bien ameublie et analogue à celle qui lui a été destinée par la nature.

Avant de faire une plantation de Groseilliers, un horticulteur instruit doit savoir dans quels lieux croissent ces plantes, dans quels terrains elles végètent, à quelle sorte de terre enfin la nature les a affectées. Un des grands avantages de la science, est de faire connaître au cultivateur la terre la plus propre à la culture qu’il entreprend : elle lui enseigne à trouver les principes nutritifs, nécessaires à ces arbrisseaux, quand il ne les rencontre pas dans son terrain.

Les sols humides ne conviennent pas au Groseillier, parce que les arbrisseaux s’y couvrent de mousses et de lichens, et que les champignons les font périr.

Les terres blanches et crayeuses ne sont pas fertiles et renferment peu d’humus. Les terrains caillouteux ne sont fertiles que dans les années humides et chaudes en général, mais la bêche y pénètre difficilement.

Les terres argileuses ne lui conviennent pas davantage, il n’y vit pas long-temps.

Mais quelle est donc la terre qui convient à notre arbrisseau ? Étudions la nature, et nous la connaîtrons bientôt. La question sera résolue par la recherche des lieux où il croît, et