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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/109

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ces que celles de l’espèce. Les confiseurs, à Paris, n’auraient pas la petite groseille rousse de Croissy, la meilleure pour faire les gelées, parce qu’elle est la plus sucrée de toutes : nous l’avons figurée dans cet ouvrage.

Quelle est encore la cause de cette négligence ? Il faut l’attribuer, nous l’avons déjà dit, aux ouvrages généraux d’agriculture. « On n’emploie jamais celui des semences, disent-ils, parce qu’on jouit plus promptement par le moyen des boutures et des marcottes si faciles à faire. » Mais ce moyen reproduit servilement les mêmes fleurs, les mêmes fruits, et enlève tout espoir d’en obtenir de nouveaux. « Généralement on ne sème pas le Groseillier », dit un auteur justement renommé d’ailleurs par de très bons ouvrages horticulture, « parce qu’il suffit au printemps ou à l’automne de couper une branche, de la planter à quatre ou cinq pouces, même l’extrémité haute de la branche en bas, pour qu’elle donne du fruit dans la même année. »

Il est vrai que dans la période qui suit celle que nous venons de transcrire, il dit : « En semant le Groseillier, à la volée ou en rayons à l’automne, ou aussitôt la maturité dans une terre bien meuble, et de manière à ce que les semences soient très légèrement couvertes de