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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/120

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en usage, suivant le savant professeur, pour le Groseillier et pour beaucoup d’arbres en pleine terre.

Greffe.

Quoique, dans notre opinion, le Groseillier puisse être soumis à beaucoup de genres de greffe, trois principales paraissent particulièrement lui être affectées ; au moins ce sont celles que nous avons vu réussir jusqu’à présent.

La greffe en approche.

La greffe en fente.

La greffe en écusson.

Ces greffes sont peu usitées, à cause de l’extrême facilité avec laquelle le Groseillier se reproduit par les moyens dont nous avons parlé. Cependant elles intéresseront l’horticulteur qui, par des expériences en ce genre, pourra découvrir s’il est possible de fixer ainsi les jeux de la nature, d’améliorer les fruits, de les obtenir plus gros avec plus de saveur, peut-être d’embellir les fleurs du Groseillier, car tel doit être son but principal : ce moyen n’est d’ailleurs, il faut en convenir, d’aucune utilité pour augmenter les profits du cultivateur.

Nous ne connaissons aucun auteur qui, jusqu’à présent, ait conseillé la multiplication des Groseilliers par le procédé de la greffe, sous le