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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/127

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Groseilliers de son jardin dans le printemps et les étés secs et arides. Cette opération sera renouvelée tous les trois à quatre jours. Les eaux de pluie, celles auxquelles se trouvent mélangées des matières animales, celles qui ont servi à des bains seront préférées à l’eau trop crue des puits, à moins que celles-ci, déposées dans des bassins, ne soient exposées aux influences de l’air et de la lumière. L’arrosement fait, on déposera au pied de l’arbrisseau un peu de paille courte qui conservera l’humidité.

C’est surtout au moment où les fruits nouent qu’on devra arroser plus abondamment et plus fréquemment.

Au milieu d’octobre, le terrain sera dépouillé à plusieurs pouces de profondeur, les racines seront déchaussées, et toute la terre provenant de ce pelage sera réunie en petites buttes au pied des arbrisseaux. On sait qu’ils bravent les plus grands froids, et qu’il n’y a aucun inconvénient à laisser les racines et leur chevelu découverts pendant la saison rigoureuse. C’est là ce que les cultivateurs appellent le labour d’hiver. C’est à ce moment qu’il sera nécessaire d’enlever sur les branches des arbrisseaux les mousses et les lichens qui vivent à ses dépens, ainsi que les cham-