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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/136

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tous arbres qui pouvaient porter ombré et nuire à nos projets.

Au mois de novembre 1809, nos boutures, qui alors étaient âgées de treize mois, et bien enracinées, ont été plantées en rigole, à la distance de quatre pieds, ce qui en a employé cinq cents. Pendant toute cette année la terre a été soigneusement sarclée et entretenue propre ; nos boutures n’ont rien produit.

En 1810, seconde année de la plantation, nous avons obtenu quelques grappes qui ont servi aux usages économiques de la maison. Des branches étaient sorties des collets des racines, nous les avons fait tailler à trois ou quatre yeux.

En 1811, troisième année, nos arbrisseaux étaient vigoureux ; les branches sorties du collet, comme celles sorties des rameaux, étaient très allongées. Nous avons obtenu quarante — cinq paniers contenant chacun onze à douze livres de groseilles, que nous avons fait vendre, savoir : les premières cueillies, à raison de dix-sept à dix-huit sous le panier, et les dernières vingt-cinq sous ; prix moyen, à peu près vingt sous.

À l’automne, nous avons ordonné un simple labour à la bêche, mais sans découvrir les racines, et, dans l’hiver, les Groseilliers ont été taillés à deux et trois yeux au plus, suivant la