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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/151

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§. II. La Médecine et la Chimie.

Tragus prescrivait le jus de groseilles, comme remède, dans les fièvres ardentes et les inflammations intestinales. Il composait un rob avec les fruits du Groseillier.

Bauhin dit que les groseilles, assaisonnées de sucre, sont un spécifique contre les varioles et inflammations : séchées au soleil, elles peuvent servir aux mêmes usages.

Le suc exprimé de la groseille, dit le même auteur, mêlé à l’eau de chicorée ou d’oseille, est bon pour guérir les fièvres ardentes et les déjections alvines bilieuses.

Suivant Mathiole, c’est un remède efficace pour le cholera morbus. L’eau de groseilles, mêlée à l’eau de pourpier ou de plantain, guérit l’hémoptysie.

Pris en gargarisme, mêlé à l’eau de rose, il guérit l’intlammation de la luette. Si l’on a mal aux yeux, dit le même auteur, il faut s’en frotter le front.

Il raffermit les gencives et les dents chancelantes.

Fuchs regarde les feuilles comme astringentes.

Dodoneus, savant médecin, qui vivait en 1584, dit que les fruits du Groseillier rouge conviennent, par leur vertu rafraîchissante, aux