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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/153

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l’âcreté de la bile, calment l’ardeur de la soif, excitent l’appétit, préviennent la putridité et s’y opposent ; mais leur trop grand usage peut être nuisible, surtout aux cachectiques, à ceux qui ont l’estomac très faible et le ventre resserré.

Comme ils sont légèrement astringens, ils arrêtent le flux de ventre, et fortifient un peu l’estomac ; ils sont en outre utiles dans les vomissemens et les diarrhées qui proviennent d’une abondance de bile… Les confitures de groseilles soulagent les malades, surtout ceux qui ont la fièvre… Enfin, dans les boutiques, on en prépare un rob agréable aux malades. (Lam., Enc, p. 48.)

Les fruits du Groseillier noir sont stomachiques et diurétiques. Son écorce est ses feuilles sont anti-hydropiques. On vante ses feuilles contre la morsure des bêtes venimeuses et des animaux enragés. (Idem, l. c., p. 49.)

Les fruits du Groseillier épineux sont astringens et rafraichissans lorsqu’ils sont verts ; quand ils sont mûrs on les regarde comme laxatifs. (Idem, l. c.)

Tout le monde connaît l’acide agréable et rafraîchissant de la groseille. On en fait, avec de l’eau et du sucre, une boisson propre à tempérer l’effervescence du sang dans les maladies inflammatoires, et à le rafraîchir dans les chaleurs de