Aller au contenu

Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/34

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
4
HISTOIRE NATURELLE

La feuille est supportée par un pétiole, Fig. 1, L, très long, particulièrement dans le Groseillier à grappes, vertical et tellement perpendiculaire à l’horizon, que dans le Groseillier épineux, les feuilles qui le surmontent sont presque appliquées contre la tige, surtout sur des pousses de l’année, et celles qui sortent du collet de la racine ; il est creusé en gouttière et muni à la base et à l’intérieur de quelques petits poils cylindriques. Ce pétiole se prolonge sur le limbe extérieur de la feuille, et se ramifie en nervures, tantôt blanches, tantôt vertes, ou en partie colorées d’un rouge tendre. Il s’attache dans l’aisselle des épines, et laisse voir, entre la branche et lui, le bourgeon destiné à reproduire le fruit l’année suivante. Des nervures confuses, en grand nombre, qu’on remarque encore sur le limbe extérieur de la feuille, complètent ce qu’on pourrait appeler le squelette de cet organe.

4°. Les fleurs du Groseillier sont disposées en grappes simples, Fig. 1, E. Elles sont attachées par de petits pédicelles, Fig. 1, F, sur un pédoncule commun, E. Elles sont nombreuses sur le Groseillier à grappes. Sur le Groseillier épineux, on trouve le rudiment de ce pédoncule commun, au bas duquel le pédicelle de la groseille est comme soudé. Ce pédoncule est parfois très court, même imperceptible ; souvent il est