Aller au contenu

Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/50

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

OBSERVATIONS.

C’est à Pallas que nous devons la découverte de cet arbrisseau. Il en a donné la description et la figure dans sa Flora rossica, p. 35, t. 65.

Selon lui, les grappes florifères sont droites, et elles deviennent pendantes à la maturité des grains.

Quelques botanistes ont cru que cet arbrisseau n’était qu’une variété du R. rubrum. Mais la différence du port des deux individus les distingue suffisamment.


4. . GROSEILLIER COUCHÉ.
RIBES PROSTRATUM.

R. inerme, ramis reclinato-prostratis, racemis subcrectis, baccis hispidis. Lam. Ency. 3. p. 48. L’Her. Sterp. 1. Tab. 2. Pérsoon, Syn. p. 251. n° 7.

R. glandulosum, inerme, racemis erectis, piloso-glandulosis, floribus planiusculis, foliis acuminato-lobatis, dentatis ; caule adscendente, radicante. Willd. Spec. 1154. Aiton, Kew. p. 279.

Petit arbrisseau dont les rameaux, bas et tombans, sont parfois couchés jusqu’à terre, et assez longs pour y prendre racine. Ses feuilles, grandes, un peu ridées, d’un vert clair en dessus, plus pâles et velues en dessous, sont divisées en cinq lobes découpés inégalement dans leur contour, et chaque découpure est munie d’une petite pointe ; elles sont portées par de longs pétioles légèrement cilicés à leur base. De petits bourgeons donnent naissance à de très longues grappes de fleurs purpurines attachées à de