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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/55

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Du collet de sa racine sortent, en rampant, plusieurs rameaux simples et très effilés, qui se redressent à la hauteur de deux à trois pieds. Les feuilles naissent à l’extrémité de ces surgeons, sur lesquels elles sont rares, et en tout pareilles à celles du R. rubrum de nos jardins. Les rameaux produisent des grappes pendantes et des fleurs portées par des pédicelles glabres. Les cinq pétales de la corolle sont renversés, aplatis, rouges à l’extérieur, et jaunes intérieurement. Les baies sont petites, noires, et insipides. On en retire par expression un suc d’un pourpre noirâtre, dont les gens du pays se servent pour donner de la couleur à leurs vins.


8. GROSEILLIER NOIR, CASSIS.
RIBES NIGRUM.
Fig. 5.

R. inerme, folüs subtùs punctatis ; racemis Iaxis ; floribus campanulatis, bracteis pedicellis brevioribus. Lam. Ency. p. 295. Willd. Spec. 1156. n° 8.

R. inerme, racemis pilosis, floribus oblongis. Œder, Fl. Dan. Tab. 556. Blactvelle, Tab. 285. Halle, Helv. 819. Dalibart, Paris. 74. Baich. Hist. 2. Bauh. Pinax, 455. Dod. Pempt. 749. D. C. FI. franç, éd. 3, 3645. Loiseleur, Fr. gallica, 1, 159.

R. olidum. Moench. Meth. 683. Cassis. Poit, et Turp. Arb. fruit. Tab. 2.

Arbrisseau qui s’élève de trois à six pieds. Ses tiges sont brunes et fendillées comme celles des