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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/70

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quatre pieds. Les feuilles sont un peu plus larges que dans l’espèce sauvage que nous venons de décrire. Les baies sont aussi plus grosses, de couleur verdâtre, lisses, et quelquefois chargées de poils.

C’est cette variété qu’on cultive depuis longtemps aux Prés Saint-Gervais et dans d’autres lieux aux environs de Paris, enfin dans tous les jardins.

C’est son fruit qu’on porte sur les marchés généralement avant sa maturité, et qui, à cette époque, peut tenir lieu de verjus pour assaisonnement des maquereaux, et aciduler les sauces.


β. GROSEILLIER À FRUIT LISSE,
Ribes grossularia.
Fig 21.

La différence la plus notable qui existe entre cette variété et l’espèce, consiste dans la présence de poils plus ou moins longs, plus ou moins rapprochés, qui recouvrent les baies ; encore en trouve-t-on de parfaitement lisses sur le même arbrisseau. Ses rameaux sont droits et très épineux. Linné l’a présenté comme une espèce, Sist. 3. pag 299 ; mais c’est évidemment une variété de l’uva crispa. Consultez Smith, Flora brit., 1, p. 266.