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Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/76

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sont grandes, d’un vert obscur en dessus et plus pâle en dessous, vernissées des deux côtés, et portées par un pétiole assez court, eu égard à l’étendue du limbe de la feuille. Ce pétiole est velu à sa base.

La baie est lisse, ronde, d’un vert clair ; elle est d’une saveur très sucrée. L’arbrisseau fleurit avec le Ribes ovata (la verte longue), et donne ses fruits dans le même temps.


ι. G. À ÉPINES ROUGES,
Ribes uva crispa, spinis rubris.

R. baccis roseis, setis purpureo-tinctis hirsutis. Thory.

L’arbrisseau s’élève un peu moins que le précédent. Ses épines sont droites, noires sur le vieux bois, jaunes sur les branches de l’année. Les feuilles, d’un vert glauque, sont portées sur des pétioles velus. Les cinq pétales de la fleur sont un peu rougeâtres. Le pédicelle qui la supporte est muni de deux bractées rougeâtres aussi longues que la fleur, qui est solitaire, quelquefois géminée. La baie est d’une couleur de rose un peu plus foncée que celle qu’on remarque sur le Ribes varietas rubra (la petite rose) ; elle est couverte de pointes d’un rouge assez vif qui se détache de la couleur du fond, et présente à la vue un fruit charmant et d’une saveur excellente.