nobles travaux, tirait vers la terre l’esprit ailé. Mon amie ne se reconnaissait plus elle-même…
– Attends ! s’écria Jacinthe. Je commence à deviner cette énigme… Ton amie est-elle mariée ? Aime-t-elle son époux ? Et son époux la délaisse-t-il, ou bien lui est-il fidèle ?
– Mon amie est veuve depuis cinq ans.
– Veuve inconsolable ?
– Il me semble.
– Son mari était-il pour elle un maître ou un amant ?
Sosipatra réfléchit avant de répondre.
– Tu n’en sais rien, dit Jacinthe. Ton amie ne t’a donc jamais parlé comme font les femmes entre elles, même les plus vertueuses ?
– Il était d’un âge mûr, et d’un caractère sérieux, le meilleur, le plus sage des hommes, et mon amie l’avait choisi par admiration pour ses vertus…
– Bien… Je comprends… Et l’enchanteur, est-il jeune ?
– Tout jeune.
– Beau ?
– On le dit…