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Page:Tissandier - La navigation aerienne 1886.djvu/253

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et à l’arrière, fixées à la pointe même de l’aérostat allongé[1] (fig. 76).


Fig. 76. — Projet d’aérostat en aluminium de Micciollo-Picasse (1871).

En 1877, M. Deydier, à Oran, proposait un grand aérostat à compartiments, ou enceintes indépendantes à air raréfié[2]. En 1881, M. Morel donnait la description de son ballon-comète, ainsi nommé parce qu’il était muni d’une énorme queue qui utiliserait les courants aériens[3]. Nous ne parlons ici que des aérostats sphériques, des aérostats allongés pisciformes ou cylindriques, mais on a encore proposé les aérostats en forme d’anneau ou de couronne[4], en forme de solides plans géométriques, d’octaèdres et autres.

  1. Ballon anermastatique dirigeable, en tôle d’aluminium, par M. Micciollo-Picasse, Paris. 1871. Broch. in-8o, avec planches.
  2. La Locomotion aérienne, 1 Broch. in-8, avec planches, Oran, imp. Collet.
  3. La navigation aérienne, mémoire pour servir à l’avancement des sciences aérostatiques. Projet de navigation aérienne. Le ballon-comète, par E. Morel, 1 broch. in-8, Vesoul. 1881.
  4. Solution d’un grande problème. La navigation aérienne réalisable par la substitution au ballon sphérique du ballon en couronne, système de MM. A. Treille et A. Meyer. 1 broch. in-8, avec figures et planche, à Noyon (Oise), 1852.