publia son Essai sur l’art du vol aérien[1], où il donne le naïf dessin que nous reproduisons d’une machine volante (fig. 13), oubliant de parler des organes essentiels de l’appareil : le mécanisme proprement dit et le moteur.
La même année, C. F. Meerwein, architecte du
prince de Galles, proposa de construire un grand
appareil destiné à un homme volant[2]. Cet appareil
devait être formé de deux grandes ailes qu’un
Fig. 13. — Machine volante de Gérard (1784).
homme fixé au milieu, à
l’aide de courroies, aurait
fait fonctionner lui-même.
Nous donnons l’aspect
de l’appareil, vu en
dessous et de côté par
l’avant (fig. 14), d’après
la figure même qu’en a
publiée l’auteur en 1784.
Ce que des écrivains plus ou moins compétents, s’étaient bornés à proposer à la fin du siècle dernier, après la découverte des aérostats, des hommes de hardiesse ont voulu parfois le réaliser à une époque plus récente.
Au commencement de ce siècle, le public se préoccupa très vivement de l’aviation par le vol artificiel à tire-d’ailes, à la suite de deux entreprises