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Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/108

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jusques au bout, & mourut dans l’acte même, entre les bras de sa femme[1].

Les palpitations violentes, qui accompagnent quelquefois le coït, sont aussi un symptôme convulsif. Hippocrate parle d’un jeune homme à qui des excès en vin & en femmes avoient occasionné, entr’autres symptômes, des palpitations continuelles[2] ; & Dolœus en a vu un saisi dans l’acte même d’une palpitation si violente, qu’il auroit été étouffé s’il avoit persisté[3]. L’on trouve dans Hoffman d’autres faits semblables.

L’observation de l’enfant, cité plus haut, est encore une preuve qui n’a pas échappé à la sagacité de M. Raft, du pouvoir de la cause convulsive ; puisqu’à cet âge, il ne pouvoit guère évacuer qu’une humeur des prostates, & non point une véritable semence.

Ces remarques ont été saisies par le plus grand nombre des bons auteurs qui ont écrit sur cette matière. Galien paraît les avoir déjà faites. La volupté

  1. Felic. Plateri, Observat. lib. prim. suffocatio ex congressu, p. 174.
  2. Epidem. l. 3. f. 7, æg. 17, Foef. p. 1117.
  3. Encyclop. Medic. l. 2, c. 6, p. 347.