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Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/213

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souvenir des idées, à leur imagination des objets, dont il seroit à souhaiter qu’ils perdissent la mémoire ; mais il en est qui, sans fixer beaucoup l’attention, & sans pouvoir rappeller des images dangereuses, les distraisent agréablement, & préviennent les dangers terribles d’un ennui désœuvré.


Les remedes.


Je suivrai le même ordre, que dans l’article précédent. J’indiquerai les remedes qu’on doit éviter avant que de parler de ceux qu’on doit suivre. J’ai déjà indiqué une première classe de ceux qu’on doit exclure ; ce sont ceux qui irritent, les remedes chauds & volatils. Il y en a une seconde très-opposée, & également nuisible, les évacuants. J’ai déjà dit que les sueurs, la salivation, les urines abondantes épuisoient le malade. Je ne reparlerai pas de ces évacuations, l’on sent que tous les remedes qui les exciteroient doivent être bannis : il reste à examiner la saignée, & les évacuations des premières voies. L’indication étant de redonner des forces,