les observations éparses des maladies produites par une trop grande chasteté[1] ; & l’on peut placer ici ce que dit M. de Sauvages des dangers de la chasteté pour les femmes, au tempérament desquelles elle ne convient pas ; elles sont d’autant plus les victimes de leur feu, qu’elles cherchent à le cacher plus soigneusement, & elles tombent dans la tristesse, l’insomnie, le dégoût, la maigreur, les pollutions. Il ajoute une observation qui fournit peut-être l’exemple de la plus rude épreuve, à laquelle le tempérament combattu ait jamais été exposé, c’est celle d’une jeune fille qui, dévorée par son feu, & conservant son ame pure avec une force étonnante, étoit sujette a des pollutions, même dans le temps qu’elle gémissoit de son malheur aux pieds d’un Confesseur décrépit & dégoûtant[2].
Une jeune femme qui épouse un vieux mari, disoit une nouvelle mariée à son amie, ferait mieux de se jetter dans la rivière avec une pierre au col.