sé[1] ». Ou trouve dans une très-bonne dissertation de M. Koempf des observations fort intéressantes[2].
Cette maladie peut dépendre de plusieurs causes éloignées. La cause prochaine est presque toujours combinée d’un vice dans les liqueurs qui s’écoulent, qui sont trop ténues & souvent trop âcres, & d’un grand relâchement des parties. Le vice des liqueurs dénote un défaut d’élaboration qui dépend d’une foiblesse générale, qui exige les toniques que la foiblesse des organes indique aussi ; les circonstances concourantes décident sur le choix. Il seroit hors de place d’entrer ici dans tous ces détails, sur lesquels on trouvera de bonnes choses dans plusieurs auteurs, & sur-tout dans Sennert, l’auteur du meilleur abrégé de médecine pratique qu’on ait.
- ↑ De morb. nervor. p. 717. Cet ouvrage, recueilli de ses leçons depuis 1730 jusques à 1735, & postérieur par-là même, de quelques années, aux leçons recueillies par M. de Haller, prouve que M. Boerhaave avoir changé de sentiment sur la possibilité de la gonorrhée vraiment séminale, & l’on sçait que ce grand homme étoit toujours prêt à abjurer les anciennes idées pour en adopter de nouvelles, dès qu’il étoit convaincu qu’elles croient plus justes.
- ↑ G L. Koempf de morbis ex atrophia. Basl. 1756.