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Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/90

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les autres moyens de souillure ; les suites en sont également affreuses. Toutes ces routes mènent à l’épuisement, aux langueurs, aux douleurs, à la mort. Ce dernier genre mérite d’autant plus d’attention qu’il est fréquent de nos jours, & qu’il seroit aisé de trouver plus d’une Lauffella & d’une Medullina, qui, comme ces Romaines, estiment assez les dons de la Nature, pour croire qu’ils doivent faire disparoître les différences arbitraires de la naissance.

L’on a vu, souvent des femmes aimer des filles avec autant d’empressemént que les hommes les plus passionnés, concevoir même la jalousie la plus vive, contre ceux qui paroissoient avoir de l’affection pour elles.

Il est temps de finir de si tristes détails, je me lasse de peindre les turpitudes & les miseres de l’humanité. Je n’accumulerai pas ici un plus grand nombre de faits ; ceux qui me restent trouveront naturellement leur place ailleurs, & je passe à l’examen des causes, après cette observation générale ; c’est que les jeunes gens nés avec une constitution foible, ont, à parité