Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol4.djvu/420

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On a donné le signal ! (bis)
Et là-bas le général Saken
Lisait sans répit les Acathistes
À Notre-Dame
Et nous dûmes reculer[1].

. . . . . . . . . . . . . . .

Ceux qui nous avaient amenés là.

Cette chanson fut insérée pour la première fois dans une variante au troisième volume de « L’Étoile Polaire », éditée par Hertzen, à Londres, en 1858 ; ensuite dans la revue russe « Rousskaïa Starina » (les antiquités russes) en février 1875. Elle était communiquée à cette revue par un écrivain et savant très connu, M. I. Vénukov. Le texte de cette chanson était suivi de la note suivante due à M. Venukov : « En 1854-1856 j’étais à l’Académie de l’état-major pour étudier les sciences militaires. Ici je reçus de la Crimée, du théâtre de la guerre, la copie de cette chanson que m’envoyait un de mes anciens camarades, J.-V. Anossov, officier de la 14e brigade d’artillerie. En ce qui concerne l’auteur de cette spirituelle plaisanterie, Anossov m’écrivait que l’opinion générale, au régiment, l’attribuait à notre talentueux écrivain comte L.-N. Tolstoï. Mais tu comprends, ajoutait Anossov, qu’il est impossible de l’affirmer avec certitude

  1. Ici il devait y avoir une injure populaire, grossière, impossible à insérer, puisque cette ligne est omise même dans l’édition d’Hertzen.