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UNE COUPE EN FORÊT

est double…, mais il faut pourtant avoir un cheval…

— Que me dites-vous là, jeune homme ? J’ai été sous-lieutenant moi aussi, et je sais ce que c’est. Croyez-moi, avec un peu d’ordre, on peut très bien vivre. Voilà : comptons, ajouta-t-il en pliant le petit doigt de sa main gauche.

— Nous mangeons toujours notre solde d’avance, et voilà tout le compte, dit Trossenko en avalant un petit verre de vodka.

— Eh ! bien alors, qu’est-ce que vous voulez ?… Quoi ?…

À ce moment, dans l’ouverture de la cabane, apparut une tête blanche, au nez épaté ; et une voix criarde articula avec un accent allemand :