Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/155

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pauvres, mais a pour résultat que, là où ces riches forment les 10 % de la population du village, la terre ne reste pas sans culture, et le pauvre peut, en cas de besoin, se procurer du pain, des semences et même de l’argent.

2o Le deuxième type est représenté par un paysan moyen qui parvient avec beaucoup de peine à joindre les deux bouts avec ses deux lots de terre, un ou deux travailleurs et un cheval ou deux. Ce ménage se nourrit presque exclusivement de son propre pain. Ce qui manque est fourni par un membre de la famille qui gagne sa vie à part.

3o Dans la troisième catégorie rentrent les pauvres, avec des familles de trois à cinq personnes, avec un seul travailleur et sou-