Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/174

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des journées entières à ne rien faire, à discuter les bruits et les suppositions sur les subsides distribués ou à distribuer, sur les riches qui ne veulent pas partager leur bien et surtout sur sa propre misère. « On s’ennuie, on est triste, voilà pourquoi surtout on tombe malade, » m’a dit un sage vieillard.

Sans parler du rôle économique du travail, son influence morale cette année serait énorme. Un travail quelconque qui puisse occuper tous ces oisifs serait actuellement de toute nécessité.

Jusqu’à l’installation de ces grands travaux sur lesquels il y avait des projets très différents et très raisonnables, travaux qui, paraît-il, s’organisent en ce moment et promettent de faire beaucoup de bien si