Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/233

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du pain et de la farine de seigle, ce qui, étant cuit, donne plus de 4 livres de nourriture par jour pour chaque personne.


Ces réfectoires sont intéressants encore à ce point de vue, qu’ils ont démontré clairement la fausseté de la conviction, générale même parmi les paysans, que le pain de seigle est l’aliment le plus nourrissant, le plus sain et en même temps le meilleur marché. Ils ont démontré que les pois, le millet, le maïs, les pommes de terre, la betterave, le chou, la gelée d’avoine ou de pois forment une nourriture plus saine, plus nutritive et meilleur marché que le pain. Ceux qui fréquentaient les réfectoires sans pain n’apportaient que des morceaux