Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/237

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l’hiver. On pouvait souvent trouver des enfants, et même de grandes personnes, non plus sur le poêle, mais dans le poêle même chauffé la veille qui a encore conservé un peu de chaleur. Dans beaucoup de maisons on démolissait les cours, les granges, les hangars, même les antichambres, employant pour le chauffage la paille, les grillages en bois et les poutres.

Grâce aux dons généreux en chauffage que nous avons reçus (50 sagènes des D. A. Kh…, sept wagons de M. Roubtsov, quatre wagons de Mme Sabachnikova) et surtout grâce aux soins de MM. Oussov et Roubtzov, qui nous ont fait venir du bois de Smolensk aux prix assez bas (6 roubles par sagène cube) et à ce que nous avons acheté sur place, plus de 200 sagènes de