Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/239

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ment, mais à condition de l’apporter eux-mêmes de la station ; quant aux plus pauvres, ceux qui n’avaient pas de chevaux, nous leur donnions du bois sur place, le même bois que nous apportaient les paysans qui recevaient la moitié du bois apporté.

Notre troisième tache était de nourrir des chevaux des paysans. Outre les quatre-vingts chevaux, qui dès le commencement de l’hiver ont été expédiés dans le gouvernement de Kalouga, vingt ont été pris à sa charge par le prince Obolensky, dix par le commerçant Saffronov, et quarante ont été mis chez M. Erchov où ils étaient nourris avec le foin dont P. Oussov a donné deux wagons avec la vieille paille donnée par le propriétaire et avec le fourrage qu’on avait acheté.