Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/241

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100 pouds, donnés d’autre part, ont été donnés à condition que la moitié de la toile fabriquée nous appartiendrait. La toile qui constituait notre part n’est pas encore arrivée, et, par conséquent, nous n’avons pas pu satisfaire les demandes de Mme N. N…, qui nous a envoyé 120 roubles pour la toile, et de Mme K. M…, qui a aussi proposé d’acheter la toile faite par les paysannes, dans le but de leur procurer du travail.

Quant à la tille, nous avons reçu un wagon de M. Oussov, 100 pouds de M. Lomonossov et 1 000 bottes ont été achetées pour le prix de 219 roubles. Une partie a été vendue aux prix les plus bas, une autre donnée gratuitement aux plus pauvres, une troisième cédée à moitié prix pour faire des chaussures de tille.