Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/261

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nous supprimions complètement le nom de certains et nous les remplacions par d’autres jugés plus intéressants.

La répartition des chevaux à ceux pour qui ces animaux pouvaient encore être utiles, et qui avaient dû vendre le leur, ou qui l’avaient perdu par suite de maladie, a été particulièrement difficile par ce fait qu’un secours d’une importance aussi grande, attribué à une seule personne, n’était pas sans provoquer les jalousies, les mécontentements de ceux à qui nous croyions devoir le refuser.

C’est sur ces deux derniers genres de secours que nous nous sommes nettement aperçu de la grande différence qui existe entre le fait de donner à manger à celui qui a faim (les réfectoires y ont pourvu), et