Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/33

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notre ville ; de même, dans l’établissement forestier de Krapivnensky, on n’a rien distribué non plus. Et comme il ne faut pas oublier que ce n’est qu’en automne, lorsqu’il y a encore des pâturages pour les chevaux, que le paysan peut aller un peu loin pour chercher du bois, et que ce n’est qu’en automne aussi qu’on peut ramasser les abatis d’arbres, qui, alors, ne sont pas encore couverts de neige, et que, d’un moment à l’autre, celle-ci peut survenir, on peut dire franchement que cette seconde tâche n’a pas été accomplie avec beaucoup de succès.

C’est ainsi qu’on a procédé relativement aux semences et au chauffage. Mais ces deux œuvres forment à peine un dixième de la tâche générale d’approvisionnement. Si l’on juge d’après l’accomplissement si impar-