Page:Tolstoï - La Puissance des tenebres.djvu/117

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ANISSIA

Ah ! ma chore petite comm?re... Et mon coeur, qu’en ferais-je? Le d?funt ?tait d?j/? assez ?v?re, et Pour?nt j’agissais ? ma fan?isie: impossible au- jourd’hui, ma petite comm?re. Pas la moindre ?ner- gie ?ntm lui. Je suis devant lui comme une poule mouillée.

LA COMMÈRE

Ho? hol ma comm? Bien s?r on t’a jet? un ?rt. Ma?na, ditch, s’adonne ? ces chos?l?; c’est ?s doute elle.

ANISSIA

C’est aussi ce que je pense, ma commère... Il y a pourtant des moments où je voudrais le mettre en pièces; et puis, quand je le vois, non, mon coeur ne peut pas se lever contre lui.

LA COMMÈRE

C’est pour sur un ensorcellement... Qu’il faut peu de temps, ma petite mère, pour dépérir ! Je te regarde : qu’est-ce que tu es devenue !

ANISSIA

Je suis comme pétrifiée... Et Akoulina, la sotte, regarde-la donc. Comme elle était pauvrement mise !... Et vois-la, maintenant! D’où a-t-elle pris tout cela ?.. Comme il l’a bien habillée ! Elle se