Page:Tolstoï - La Sonate à Kreutzer trad Pavlovsky.djvu/198

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me rapportais à ses goûts et je conseillai à ma femme d’en faire autant. Il resta juste autant qu’il fallait pour effacer l’impression fâcheuse de ma brusque entrée avec une figure épouvantée. Il s’en alla, ayant l’air satisfait des résolutions prises. Quant à moi, j’étais parfaitement sûr qu’en comparaison de ce qui les préoccupait la question de musique leur était indifférente. Je l’accompagnai avec une courtoisie particulière jusqu’à l’antichambre (comment ne pas accompagner un homme qui est arrivé pour troubler votre tranquillité et perdre le bonheur d’une famille entière ?) et je serrai cette main blanche et molle avec une vive amabilité.