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Page:Torma - Le grand troche, sorite, 1925.djvu/66

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Le cran d’arrêt rouillé du revolver —
les soins aux noyés —
l’ainsi soit-il ?
Le soir on ferme.
La ville est un musée d’anesthésie.
Les derniers sacrements empêchent de souffrir.

Je suis le Dieu sans pampre derrière mes volets
le Dieu follet de l’électrique atrocité
le Dieu qu’amusent les Muses médusées
le Dieu mitologique —
le Dieu Pan ?
Je suis ? Je suis celui que j’attends.




LA VIE MODERNE


La rue avec ses baptêmes clandestins & ses courtiers en réséda
coupe en biais la salle à manger aux fleurs sous-marines

culbute une poubelle sur la desserte & fait guili-guili au grand-papa

qui frappe à grands coups de poing son cœur en ouate thermogène.