Aller au contenu

Page:Toulet - Mon Amie Nane, 1922.djvu/174

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Nane interrompt ses pleurs, et réfléchit derrière la grille de ses cils :

— Je ne sais pas, dit-elle.

Cependant un petit cercle s’est formé, qui nous entoure. La Milanaise a repris son aigre boniment :

— C’est une femme, crie-t-elle, une vraie femme.

L’Arlequin aux losanges de peau est là aussi, appuyé contre une colonne. On dirait qu’il est ivre ; et tandis que le rouge de ses joues, en fondant, découvre une peau bleuâtre, de sa batte il agite l’air épais, avec mélancolie.