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Page:Tourgueniev - Eaux printanières, trad. Delines, 1894.djvu/29

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IV

Lorsque Sanine, une heure et demie plus tard, revint à la confiserie Roselli, il fut reçu comme un parent.

Emilio était assis sur le divan où il avait été frictionné le matin ; le médecin lui avait ordonné une potion et recommandait « beaucoup de prudence dans les impressions, car le sujet est nerveux avec une propension aux maladies de cœur. »

Emilio avait déjà eu des évanouissements, mais jamais la crise n’avait été si longue ni si forte. Pourtant le médecin assurait que tout danger avait disparu.

Emilio était habillé, comme il convient à un convalescent, d’une ample robe de chambre ;